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 Informations et articles DIP 1999

Juillet99 

Visite de la délégation du COE au Secrétariat National de L’ECC ce samedi 10 Juillet 99

Visite de la délégation du COE au Congo/ Brazza

Audience accordée par le Président de la République Démocratique du Congo à la délégation du COE

La délégation du COE a commencé sa journée de mercredi 7 juillet 1999 par une rencontre avec les femmes et les jeunes des Eglises et Communautés membres du Conseil.

Le Secrétaire Général du COE est enfin arrivé à Kinshasa

Le Secrétaire Général du COE prône le renforcement du dialogue entre les églises congolaises

 

VISITE DE LA DELEGATION DU COE EN RDC

 

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU COE SE REND EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO: COMMENT LES EGLISES PEUVENT-ELLES CONTRIBUER À LA SOLUTION DU CONFLIT?

LE PRESIDENT NATIONAL DE L’ECC ENTRE EN FONCTION SOLENNELLEMENT CE SAMEDI 10 JUILLET 1999

 

  1. Les églises Chrétiennes se mobilisent pour la reconstruction de la RDC
  2. L’Etat Congolais s’en va en guerre contre le Dollar
  3. L’ECC/4e-CEFMC à l’heure de la restructuration
  4. L’alternance en douceur au seuil du troisième millénaire
  5. Tenue prochaine du 4e Congrès national d’évangélisation
  6. Les érosions n’en finissent pas de causer des ravages à Djelo Binza plus de 200 maisons et une école déjà englouties
  7. L’ECC/28e CMUCC au secours de délégué du synode National retenus à Kinshasa.

Visite de la délégation du COE au Secrétariat National de L’ECC ce samedi 10 Juillet 99

(par Nduita Lepuazo)

Après avoir assisté le matin à la cathédrale du centenaire protestant à la cérémonie d’installation solennelle de Mgr Pierre Marini Bodho, président National de l’ECC(Eglise du Christ au Congo), la délégation du COE s’est rendue au secrétariat National de l’ECC pour poursuivre des entretiens avec le Comité Exécutif National de cette Eglise.

Ce deuxième entretien a porté essentiellement sur des questions restées en suspens lors du dernier entretien entre les deux parties voici quelques jours. Il s’agit notamment de la contribution du COE à l’émergence des laïcs protestants engagés dans la politique et qui devront y travailler selon l’éthique apprise et des questions relatives à la démocratie et à la réhabilitation du pouvoir économique des protestants.

Des échanges des vues entre la délégation du COE et les membres du Comité Exécutif National il se dégage deux grandes tendances : la première voudrait que toutes les questions suscitées par des discussions entre les deux parties fassent l’objet d’une table ronde entre d’une part, les partenaires extérieurs de l’ECC et celle-ci de l’autre. Ce cadre devrait permettre de redéfinir certaines choses à la lumière de l’évolution de la situation en RDC. La deuxième tendance se préoccupe de gérer la situation présente en attendant d’en arriver à la table ronde. Pour ce faire, il est préconisé de donner une forme définitive à un certain nombre des projets déjà existant en rapport avec l’éducation civique, l’éducation à la démocratie ou encore aux élections. Le travail est déjà fait dans ce sens par le conseil des laïcs protestants que l’on appelle ici le MILAPRO(ministère des laïcs protestants), mais cela ne suffit pas encore.

Il a été admis que ce travail et beaucoup d’autres allant dans le même sens soit poursuivi cette fois-ci avec plus d’expertise avec le soutien du COE qui a déjà acquis une longue expérience en la matière.

Au-delà de toutes ces considérations il est à noter que le COE bénéficiera également du concours de la MEU(mission évangélique unie), basée en Allemagne. Celle-ci, du moins sa coordination de l’Afrique, basée à Dar-es salaam ,travaillera en réseau avec le COE sur des questions évoquées plus haut.

Synthèse de la journée du 11 juillet 1999

(par Nduita Lepuazo)

La délégation du COE a commencé sa journée par un culte d’action de grâce à la cathédrale du centenaire protestant, culte organisé par les églises et communautés membres du Conseil.

L’honneur est naturellement revenu au Secrétaire Général du COE de transmettre le message du jour. Ce message était tiré de la lettre de Paul aux Ephésiens1 : 11-20. Dans cette exhortation, Rév Dr Konrad Raiser en appelle à l’unité des chrétiens peu importe leurs divergences doctrinales respectives. Il s’inspire, pour ce faire, de l’image du cadre dans lequel est célébré le culte : la cathédrale du centenaire protestant. Le secrétaire général du COE voit en ses murs d’enceinte des symboles d’exclusion selon qu’on est " saint " ou pas. Pourtant, rappelle-t-il, Christ en triomphant de la mort, a aboli toute loi ou une quelconque séparation entre ceux qui le suivent. Du reste il n’a jamais déclaré qu’il laisserait des églises, mais plutôt une Eglise. Tenter de légitimer ses convictions doctrinales sous prétexte que celles des autres sont forcément mauvaises ou encore faire ses instincts égocentriques sous quelque prétexte que ce soit équivaudrait à crucifier de nouveau Christ .

Le culte terminé, la délégation du COE s’est dirigé au Secrétariat National de l’Eglise du Christ au Congo pour une conférence de presse à laquelle étaient conviés plus d’une dizaine des journalistes aussi bien de la presse écrite que de l’audiovisuel. Après les présentations d’usages et une brève description de ce qu’est le COE et de l’objet de sa visite sans oublier ce qu’a déjà fait sa délégation en une semaine de visite en RDC, Rév Dr Nkulu, le responsable du service de communication de l’ECC a ouvert le débat pour les journalistes.

L’essentiel de leurs préoccupations ont porté principalement sur l’apport du COE dans la reconstruction de la RDC et sur les impressions de la délégation à l’issue de son séjour au Congo sans oublier des questions relatives à la prolifération des sectes et autres ministères en RDC et au rapprochement entre chrétiens et non chrétiens.

En réponse à toutes ces préoccupations, le Secrétaire Général du COE a tenu d’abord à rappeler que le Conseil ne devrait nullement être considéré comme un organisme d’assistance, mais plutôt comme une communauté fraternelle de ceux qui confessent Christ. A ce titre, l’on ne devrait pas en surestimer les capacités d’assistance aux églises membres comme c’est le cas aujourd’hui. Toutefois pour ce qui concerne la RDC, il a été adopté que le travail d’assistance du COE ne commencera qu’après la guerre.

Pour ce qui concerne les impressions du COE au terme d’une semaine de visite, le Secrétaire Général se garde de faire le moindre commentaire à ce sujet se contentant de dire qu’il était encouragé par les efforts que ne cessent de fournir les églises de al RDC pour tout de même bien évoluer malgré la crise actuelle.

Concernant la prolifération des sectes en RDC et les risques de désagrégation des églises traditionnelles comme le redoutent certains, Rév Dr Konrad Raiser a

tenu à préciser qu’il n’était nullement dans les intentions du COE qui ne cesse de prôner l’unité des églises dans le monde de se mettre à saper ce qui fait son credo même. C’est dans ce même cadre que le COE entreprend ces derniers temps de renouer le dialogue avec les fidèles d’autres confessions religieuses.

 

 

 

Visite de la délégation du COE au Congo/ Brazza

(Par Nduita Lepuazo)

 

Vendredi 9 Juillet 1999, la délégation du COE s’est rendue à Brazzaville capitale du Congo.

 

Arrivée, la délégation s’est dirigée au Palais du parlement pour rencontrer le Président du Conseil National de Transition, M. Justin Koumba.

 

Après les présentations d’usage, le Secrétaire Général du COE, Rév. Dr Konrad Raiser a circonscrit l’objet de la visite du COE au Congo/Brazza.

 

Prenant la parole à son tour, le Président du Conseil National de Transition a retracé l’historique des turbulences socio-politiques qui ont conduit à la guerre du 5 Juin 1997, puis à l’avènement du régime Sassou Nguesso.

 

Il apparaît à la lumière de son exposé que le Congo, à l’instar de beaucoup de pays africains connaît des périodes troubles cycliques. Pour revenir à la Guerre de 1997, M. Justin Koumba a indiqué qu’elle était le fait du Régime Lissouba, réfractaire à l’instauration de la démocratie au Congo.

 

Le président du Conseil National de Transition estime en outre que cette volonté de l’ancien Président Lissouba et de ses hommes de voir la guere se prolonger au Congo se traduit par leurs refus de faire la paix avec le régime en place au Congo.

Toujours selon M. Justin Koumba, le Gouvernement Congolais a déjà exprimé sa réelle détermination à œuvrer pour la paix. Il reste que la partie adverse, c’est-à-dire celle du régime déchu refuse la main tendue du gouvernement.

 

Dans ces conditions, le gouvernement congolais attend du COE une implication dans la recherche des solutions à la crise en ramenant l’autre camp à la table des négociations.

 

Tout en restant ouvert à toute négociation avec la rébellion , le gouvernement congolais est encore prudent au regard des tueries des missionnaires en mission de bons offices au Nord du Congo.

 

La délégation du COE a été également reçue le même jour par le ministre Congolais de la défense, M. Pierre Lekounzou. Avec lui il a été question de la situation préoccupante du Congo. Le ministre a invité le COE à prier pour le pays et à sensibiliser la communauté internationale sur le drame que vit le peuple congolais.

 

La délégation du COE a quitté Brazzaville aux alentours de 17 heures pour Kinshasa où elle devait être reçue par l’archevêque de Kinshasa , Le cardinal Frédéric Etsou.

 

Audience accordée par le Président de la République Démocratique du Congo à la délégation du COE

 Le Président KABILA rassuré de la contribution du Conseil Oecuménique de Eglises dans les efforts pour la paix et la reconstruction du Congo

(Rév. Mutombo Ndalamba & Nduita Lepuazo)

 

La délégation du COE conduite par Rév. Dr. KONRAD RAISER, Secrétaire général du COE a été reçue par le Président de la République Démocratique du Congo, Mzee Laurent Désiré KABILA, ce mercredi 7 Juillet 1999 sous le coup de 12 h.

 

Les entretiens entre la délégation du COE et le président congolais ont porté sur la situation de guerre que connaît actuellement la RDC et sur les voies et moyens de l’implication du Conseil pour une paix durable et la reconstruction du Congo.

 

Après avoir circonscrit l’objet de sa visite au Congo, Rév. Dr. Konrad Raiser a réitéré le vœu du COE de voir la paix restaurée. A ce sujet, il a loué les efforts entrepris par les protagonistes pour mettre fin à la guerre et salué la signature prochaine de l’accord de cessez-le-feu de Lusaka.

Le COE qui n’attend que la fin de la guerre en RDC se dit prêt à participer à l’effort de reconstruction de ce pays.

Prenant la parole en deuxième lieu, le chef de l’Etat Congolais a décrit dans ses grandes lignes la situation actuelle de son pays. On retient de son intervention que la guerre actuelle, du reste injuste, aurait déjà pu se terminer depuis longtemps si cela n’avait tenu qu’à la seule volonté du gouvernement congolais. Le chef de l’Etat Congolais a rappelé à ses hôtes le caractère pacifique du peuple Congolais qui ne demande qu’une chose : la justice, gage du développement. Le développement de la RDC aura un effet contagieux dans la région de l’Afrique Centrale en particulier et en Afrique en général.

 

Toute fois , pour en arriver là, le Congo a besoin de paix et aussi de l’assistance de la Communauté Internationale. Ainsi donc, pour le Chef de l’Etat Congolais, les priorités actuelles se résument en ces points :

 

 

En réponse à ces propos , le Secrétaire Général du COE a indiqué que le Conseil continuait de prier pour le Congo mais aussi de contribuer à défendre sur le plan international les valeurs aussi mobiles que la paix, la justice ou encore le respect de la souveraineté des Etats.

Le Secrétaire Générale du COE est en visite pastorale auprès des Eglises et Communautés Chrétiennes de la République Démocratique du Congo.

 

 

 

 RAPPORT DE LA JOURNEE DU 07 JUILLET 1999.

(Par Nduita Lepuazo)

La délégation du COE a commencé sa journée de mercredi 7 juillet 1999 par une rencontre avec les femmes et les jeunes des Eglises et Communautés membres du Conseil.

La rencontre a essentiellement porté sur la présentation des mémos de ces deux catégories au COE suivie de la réaction à chaud des membres de la délégation du Conseil à la lumière des questions soulevées par les mémos. Bien entendu, l’assistance a su poser quelques questions à cette délégation.

En bref, le mémo des jeunes lu par le président urbain de l’union de la jeunesse protestante (UJP) en appelle instamment à la fin de la guerre de la RDC, cette guerre qui fait trop de victimes parmi les jeunes. Dans leur mémo, les jeunes souhaitent voir le COE user de toute son influence auprès de ceux qui financent la guerre pour que s’arrête cette tragédie.

Au-delà de cet aspect, les jeunes pensent déjà à l’après-guerre avec son cortège de dégâts sur tous les plans. Dans un pays où tout ou presque est à reconstruire, les jeunes sont d’avis que l’Etat congolais, dans sa configuration actuelle ne saura pas faire face au coût de cette reconstruction. Aussi, espèrent-ils que le COE soutiendra la RDC dans ses efforts de reconstruction autant qu’il aidera les jeunes congolais à – du moins les désœuvrés – à apprendre un métier pour leur avenir.

Enfin, les jeunes ont attiré l’attention du COE sur ce qu’ils appellent " l’agression spirituelle " de l’islam vis-à-vis des chrétiens ici au Congo à coup de certains faveurs comme l’octroi des bourses d’études ou encore d’emploi.

Quant au mémo des femmes, lu par la déléguée des femmes Kimbanguistes, il décrit la malheureuse condition de la femme congolaise. " Déshumanisée " par la précarité des conditions de vie en RDC, marginalisée par cette même société qui prône son émancipation..., la femme congolaise ne désarme pas pour autant. Elle se démène pour sa survie à travers des micro-projets. Ce n’est pas tout, elle préoccupe également de son avenir et de l’amélioration de sa condition en sensibilisant le plus des femmes possibles avec ses moyens de bord.

Au COE, les femmes demandent de relancer le projet ECLOF pour leur permettre de mener à bien leurs initiatives.

Tout en se disant ému des efforts fournis par les femmes congolaises, Rév Dr Konrad raiser a promis que le COE se penchera sur les cas soulevés dans les mémos des femmes et des jeunes. Toutefois, a-t-il prévenu, nul ne devait s’attendre à un miracle de la part du Conseil qui ne fait que la politique de ses moyens.

L’échange de vues entre la délégation du COE et les jeunes comme les femmes a soulevé également la question de l’annulation de la dette des pays du tiers-monde. A ce sujet, le Secrétaire Général du COE estime que le chemin parcouru jusque-là n’a pas encore satisfait les pays du tiers-monde et que beaucoup reste encore à faire. Les démarches se poursuivent pour arriver à l’annulation de la dette de ces pays avant le jubilée de l’an 2000.

Cette rencontre a été interrompu par la visite rendue auprès du chef de l’Etat Congolais, Mzee Laurent Désiré Kabila. Dans notre dépêche de demain nous parlerons de cette rencontre.

Après cet entretien avec le chef de l’Etat, la délégation s’est rendue à Nkamba, fief de l’Eglise Kimbanguiste.

 

 

Le Secrétaire Général du COE est enfin arrivé à Kinshasa.

Par Rév. Dr. Nkulu Kankote Kisula

Reportée à trois reprises, la visite du Secrétaire Général du COE est devenue une réalité. En effet, depuis plus de trois ans, les Eglises et Communautés de la République Démocratique du Congo avaient demandé au Secrétaire général du COE pour qu’il leur rende une visite pastorale. Cette demande fut acceptée et il a fallu attendre beaucoup de temps pour arriver à sa concrétisation.

En effet, le Secrétaire Général du COE est arrivée en république Démocratique du Congo au moment où cette dernière traverse l’un des moments tristes de son histoire marquée par la guerre d’agression.

Rév Dr Konrad raiser est arrivé à Kinshasa dimanche 4 juillet 1999 par un régulier de Swiss air qui a atterri à l’aéroport de N’djili vers 18 heures 30’, soit une trentaine de minutes d’avance sur l’horaire habituel, ce qui a surpris les autorités de l’Eglise congolaise venue pour l’accueil protocolaire. Dans la suite du Secrétaire Général, on a noté la présence de Mme Evelyn Appioh et de M. Hubert Van Beek ; Mme Agnes Aboum étant arrivée vers 12 heures 45’ avec la délégation de la CETA composée du Rév. Chanoine Clément Janda, Rév. Dr Kwesi Dickson et de Mme Karimi Kinoti respectivement Secrétaire Général de la Conférence des Eglises de Toute l’Afrique (CETA), Président de la CETA et Responsable de la Communauté des Eglises et Conseils d’Eglises de la région des Grands-lacs et de la Corne de l’Afrique. (CECCLACA).

Aucune activité n’était prévue pour la soirée de dimanche car le premier contact entre le Secrétaire Général du COE et les Chefs d’Eglises congolais était prévu pour lundi matin.

La première rencontre qui a eu lieu au Centre d’accueil Kimbanguiste a connu la participation des délégations du COE, et de la CETA, du Conseil des Eglises du Congo/Brazzaville, des chefs d’Eglises et Communautés membres du COE, de la Présidence Nationle de l’Eglise du Christ au Congo et le représentant de l’Eglise Catholique romaine.

Dans son mot de bienvenue, Rév Dr Kitikila Dimonika, Président du Bureau national de concertation des Eglises et Communautés membres du COE en RDC a brossé le tableau sombre de la situation socio-politique de la RDC.

Du point de vue politique, on peut relever ce qui suit : blocage du processus démocratique, perturbation du fonctionnement des institutions, opposition d’une rébellion armée, présence de plusieurs armées étrangères, recrudescence de l’insécurité, violations des droits de la personne humaine, massacres et déportation des populations, tentative de partition du pays...

Sur le plan économique il y a l’affectation des ressources du pays au profit de la guerre, réduction de l’offre des biens de première nécessité, la destruction de l’infrastructure, spoliation des produits miniers, la destruction de la faune et de la flore...

Sur le plan social, on remarque un nombre assez considérable de pertes en vies humaines, la misère croissante, la dégradation des infrastructures de base comme les écoles, les hôpitaux, Le non paiement des salaires du pouvoir d’achat, la désagrégation des familles, les communications sont coupés... il y a beaucoup de réfugiés et des déplacés de guerre.

Sur le plan religieux, les Eglises sont bondées des fidèles mais ces derniers ne parviennent plus a subvenir aux besoins de l’Eglise.

Voilà un tableau très sombre qui pousse les chrétiennes congolais à espérer que le Secrétaire général du COE sera leur interprète auprès des Eglises soeurs des pays agresseurs et des gouvernements occidentaux pour que la paix revienne en République Démocratique du Congo.

En réponse à cette interpellation, Rév Dr Konrad Raiser à souligné le fait qu’il compatit aux souffrances du peuple congolais. Le Conseil Oecuménique des Eglises aussi bien que la CETA se sont engagés à amener les Eglises les pays des Grands-lacs à s’entendre et à dialoguer car il est temps que les problèmes africains soient traités par les Africains. Voilà pourquoi le COE soutient toutes les initiatives visant à résoudre la crise en RDC.

Le chanoine clément Janda, Secrétaire général de la CETA a renchéri en explicitant les différentes rencontres organisées par la CETA sur la crise congolaise et les différents documents qui y ont été produits. Il a insisté sur le fait que les Eglises africaines doivent s’organiser, se mettre ensemble pour qu’elles soient bien écoutées.

Cette première rencontre du Secrétaire Général a été très bénéfique car elle a permis aux uns et aux autres de dialoguer et de préfigurer des interventions futures.

Le Secrétaire Général du COE prône le renforcement du dialogue entre les églises congolaises

 

Par Nduita Lepuazo

" Nous sommes venus entendre ou mieux écouter la vie et le témoignage chrétien en RDC ", déclarait en substance le Secrétaire Général du COE, Rév. Dr Konrad Raiser, dans son adresse de lundi 5 juillet 99 aux représentants des communautés et églises membres du Conseil Oecuménique des Eglises (COE) réunis au Centre d’accueil Kimbanguiste à Kinshasa. Et pour une première rencontre, Rév Dr Konrad Raiser qui s’est donné suffisamment de temps pour écouter toutes ces églises auxquelles a été joint le Président national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) a retenu le besoin d’un dialogue permanent entre les églises de la République Démocratique du Congo (RDC) d’une part, et entre les représentants des églises membres du COE et les partenaires extérieurs au cours d’une table ronde dont les contours pourraient être définis au fil des discussions entre le COE et les églises de la RDC.

A l’origine de cette proposition du Secrétaire Général du COE, la situation de grave crise que traverse la Sous-région des Grands-Lacs en général et la RDC en particulier. Cette situation, ou comme l’ont décrit divers intervenants au cours des débats, aboutit aujourd’hui à la clochardisation de l’homme créé à l’image de Dieu. D’où la nécessité pour l’Eglise de la sous-région des Grands-Lacs de donner de la voix pour relever d’innombrables défis qui se posent dans la société actuelle.

Pour y arriver, cette Eglise doit faire sa propre introspection afin de se donner le profil adéquat par rapport à sa mission prophétique, pour reprendre l’expression de Rév. Dr Dickson Kwesi, président de la Conférence des Eglises de toute l’Afrique (CETA).

En clair, une telle Eglise devrait, dans l’entendement du Rév Dr Konrad Raiser, aplanir toutes les divergences de quelque nature que ce soit qui pourrait en fragiliser l’efficacité. Le Secrétaire général du COE estime, en outre que les Eglises de la RDC qui font partie de cette grande famille devraient arriver à une parfaite identité de vues sur certaines questions fondamentales. Il s’agit, on s’en doute, des questions comme les attributions du comité de concertation – structure mise en place en mars de l’année dernière par les représentants des communautés et Eglises membres du COE par rapport à l’Eglise du Christ au Congo dont font partie une dizaine des membres du COE et du rôle que doit jouer celui-ci ne pas être un facteur de déstabilisation pour certaines églises du Congo.

A la lumière des explications fournies par Rév. Tshimungu Mayela, Représentant Légal de l’ECC/32-CPK, il apparaît que cette structure se veut un cadre de concertation pour les communautés et autres églises pourront ainsi disposer d’un cadre approprié pour discuter des questions liées au COE ou encore à la CETA dans la mesure où toutes ces communautés ne font pas partie de l’ECC.

La nouvelle structure serait-elle parallèle à l’ECC ou lui ferait-elle concurrence ?

En tout cas, nul n’ose répondre par l’affirmative à cette question. Surtout pas le président national de l’ECC qui a simplement invité le COE à faire preuve de beaucoup de doigté dans la gestion des demandes d’adhésion en son sein de crainte que les communautés de la RDC ne s’en trouve déstabilisées.

Conscient de cette menace qui pèse sur les relations entre l’ECC et le COE et conscient du rôle déterminent que ne cesse de jouer l’ECC vis-à-vis du COE auquel elle est liée, par une si longue histoire, M Hubert Van Beek, de l’équipe " relations avec les églises et la communauté œcuménique " a appelé les Eglises de la RDC à prévenir le COE de toute dérive constatée dans ses rapports avec les autres églises.

La délégation du COE et celle des églises membres de cette institution se retrouveront demain mardi pour poursuivre les discussions avant de rencontrer les professeurs et étudiants des Facultés de Théologie Protestante et Kimbanguiste. Toutefois le matin, le Secrétaire Général du COE s’est rendu à l’Ambassade d’Allemagne pour présenter ses civilités à son Ambassadeur.

Pour rappel, la réunion du lundi 5 juillet a réuni les représentants de l’ECC/23- CEC, de l’ECC/15-CBCO, au l’ECC/27-CMCO de l’armée du salut, de l’Eglise Kimbanguiste, Copte, Orthodoxe...

 

VISITE DE LA DELEGATION DU COE EN RDC

Synthèse de la journée du mardi 6 juillet 1999

(Par Nduita Lepuazo)

La délégation du COE a poursuivi ses entretiens avec les Eglises et Communautés membres toujours au Centre d’accueil Kimbanguiste. L’essentiel des débats a tourné autour des pistes de réflexions sur des voies de sortie de la crise actuelle en RDC et dans la Sous-région des Grands-Lacs.

Après avoir suivi l’état de lieu de la situation présente en RDC et le point de diverses initiatives de règlement pacifique du conflit initiées par les églises de la RDC, le Secrétaire Général du COE a épinglé quelques pistes de solution à la crise. On retiendra au nombre de ces pistes de solutions ce qui suit :

Peu après dans la journée, la délégation du COE s’est rendue à l’Université protestante au Congo pour une conférence-débat à l’intention des professeurs et étudiants des facultés de Théologie Protestante et Kimbanguiste sur le mouvement œcuménique.

Dans son mot de circonstance, le Rév. Dr Konrad Raiser a commencé par circonscrire l’objet de sa visite à l’Université Protestante. Il en ressort que le COE entendait s’entretenir avec les formateurs des Théologiens et autres Pasteurs dans la mesure où le mouvement œcuménique s’intéresse également aux questions théologiques qui sous-tendent la réflexion des théologiens congolais ainsi qu’aux problèmes théologiens spécifiquement congolais.

Abordant la vision théologique du mouvement œcuménique, Rév. Dr Konrad raiser s’est fait l’apôtre de la théologie de la reconstruction, piste de réflexion recommandée pour un continent aussi ravagé par le conflit qu’est l’Afrique.

Le Rév. Dr. Dickson Kwesi, Président de la Conférence des Eglises des Etats de Toute l’Afrique qui renchérissait sur le même thème, a préconisé que l’enseignement de la théologie dans les institutions qui en ont la charge soit fondé sur l’interaction entre la culture du milieu et les enseignements dispensés par des institutions de la place.

A la lumière de ce propos a été soulevée la question de la croissance quantitative et qualitative des Eglises en Afrique. Il se trouve qu’en Afrique la croissance ne dépasse guère la seule quantité. C’est là l’un des défis majeurs de l’Eglise aujourd’hui autant que le fait pour la formation théologique de sortir du carcan des dénominations respectifs qui l’ont vu naître.

En somme l’Eglise d’aujourd’hui doit œuvrer pour l’unité des chrétiens. Ainsi doit-on, par exemple ménager des sensibilités aussi variées que la jeunesse ou les femmes dont les revendications ont été de tous les temps mal comprises.

Au-delà de cette question de formation abondamment commentée, l’accent a été également mis sur la vocation dans le Chef de ceux qui sont appelés à diriger les Eglises. Il appartient aux formateurs d’y veiller mais aussi aux responsables des communautés de qui les potentiels candidats reçoivent le quitus pour entamer leurs études en théologie.

Par ailleurs, face à l’intérêt croissant des Eglises congolaises pour le mouvement œcuménique et au manque d’information sur cette question, beaucoup de participants à la conférence ont souhaité voir le COE mettre à la disposition des Eglises qui le désirent toute la documentation sur le mouvement œcuménique.

Il a été en outre souhaité que soient multipliés des colloques sur des question liées à l’Eglise face à la société. Comme pour apporter un début de réponse à ce vœu, la CETA a prévu pour le mercredi 7 juillet un séminaire-atelier sur la mission des Eglises en temps de crise, séance qui sera animée par Rév. Kwesi Dickson.

Après la visite au Centre Interdiocésain de l’Eglise Catholique et la rencontre avec les Eglises indépendantes au siège de l’Eglise Lumière, la délégation du COE a eu des entretiens avec le Comité Exécutif Nationale de l’ECC (Eglise du Christ au Congo) au Secrétariat National de cette Eglise.

Deux points essentiels ont constitué le menu de ces entretiens, à savoir, la situation préoccupante de la RDC et les relations entre l’ECC et le COE.

De ces deux points, il est à retenir d’une part, la volonté de l’ECC de voir la guerre se terminer vite pour que la vie reprenne son cours normal dans ce pays et que l’Eglise s’implique dans la gestion de la chose publique à travers ses fils ; d’autre part, que les relations entre l’ECC et le COE soient fondées sur l’unité de l’Eglise du Christ. En outre, Mgr Marini Bodho a invité le COE a se faire l’avocat de l’ECC auprès de certains organismes pour qu’ils soutiennent l’œuvre des laïcs protestants.

En réaction à ces propos, Rév Dr Konrad Raiser a loué les efforts fournis par l’ECC pour sortir de l’ornière. Il a également indiqué que le mouvement œcuménique continuerait d’entretenir de bonnes relations avec l’ECC. Et d’ajouter que l’existence du comité de concertation des Eglises membres du COE ne devrait nullement être perçue comme une menace pour l’ECC.

Par ailleurs, le Secrétaire Général est revenu sur l’idée de la convocation d’une table ronde qui réunirait les partenaires extérieurs et les Eglises bénéficiaires d’assistances pour étudier des voies et moyens de faire parvenir l’assistance aux nécessiteux.

Rév Dr Konrad Raiser a profité de son entretien avec le Comité Exécutif de l’ECC pour lever l’équivoque sur les rumeurs de l’inféodation du COE aux confessions non chrétiennes. Tout en reconnaissant les tentatives de rapprochement avec ces confessions pour un dialogue constructif, Rév Dr Konrad soutient que le mouvement œcuménique, Communauté fraternelles des Eglises prêchant Christ comme Seigneur et Sauveur n’en perd pas pour autant son identité. En s’approchant de ces communautés, le COE ne fait qu’accomplir la volonté du Seigneur qui invite à s’aimer. Sans plus. N’ayant pas disposé d’assez de temps pour approfondir des discussions avec le Comité Exécutif National de l’ECC, la délégation du COE a jugé utile de programmer une autre rencontre avec celui-ci pour poursuivre des discussions. Les sujets traités lors da le rencontre du 6 juillet étant d’une importance capitale.

Assez tard dans la soirée, la délégation du COE qu’accompagnait celle du Comité Exécutif National de l’ECC a été invitée à une réception à la résidence de l’Ambassadeur d’Allemagne à Kinshasa.

Pour la journée de demain, la délégation s’entretiendra avec les jeunes avant de se rendre à Nkamba, fief de l’Eglise Kimbanguiste dans le Bas-Congo.

 

 

 

 

LES EGLISES CHRETIENNES SE MOBILISENT

POUR LA RECONSTRUCTION DE LA R.D.C.

Près d’un millier de chrétiens toutes confessions confondues se sont donné rendez-vous le samedi 23 janvier dernier à la Cathédrale du Centenaire Protestant pour la célébration d’un culte œcuménique consacré à la reconstruction du Congo.

Placée sous le thème évocateur " Unissons-nous dans la prière et l’action pour la paix, la solidarité et la reconstruction nationale ", ce culte œcuménique a été une occasion pour tous les chrétiens présents de mettre en sourdine leurs spécificités doctrinales respectives afin de privilégier l’essentiel. Cet essentiel pour eux se résument en deux choses : la communion d’esprit avec les autres et naturellement avec le très haut ainsi que la contribution au processus de reconstruction nationale. Et cela ne relève pas d’une simple profession de foi.

Donnant le ton de cette détermination des chrétiens à œuvrer dans ce sens, le messager du jour, Rév. Mutombo Ndalamba a axé son homélie sur le livre d’Aggée 1.5-15 qui retrace justement les péripéties de la reconstruction d’Israël en ruine.

Comme les Congolais aujourd’hui, les Israëlites étaient peu engagés dans la reconstruction de leur pays du fait de l’extrême paupérisation dans laquelle ils vivaient. La comparaison continue. Comme le Congo aujourd’hui, Israël était pratiquement sinistré. Il fallait donc une intervention rapide pour tirer le pays de cette situation de crise.

Rév. Mutombo indique, à ce propos que les recettes du prophète Aggée pour ce faire peuvent toujours inspirer tout congolaise préoccupé par le bien-être des siens. Il s’agit notamment de l’amour de la patrie, de l’écoute de Dieu sans qui la réussite n’est pas garantie et enfin de l’unité de tous.

En somme, Rév. Mutombo parie que l’unité, l’amour et la vérité sont les gages de la réussite de programme de reconstruction natiuonale.

Comme pour renchérir sur cette homélie, le Cardinal Etsou qui a lu le message de toutes les Eglises Chrétiennes a rappelé le rôle combien prépondérant que doit jouer la charité dans la reconstruction du pays.

Puis, s’adressant aux représentants du gouvernement à cette manifestation, notamment les ministres de l’économie nationale et du portefeuille, l’Archevêque de Kinshasa a – avec son franc parler habituel – chargé les deux personnalités d’inviter le Chef de l’Etat à protéger l’homme et les infrastructures déjà existantes. Sinon, prévient-il, la reconstruction nationale serait un vœu pieux.

Au cours de cet culte, les fidèles chrétiens ont réuni quelques fonds pour amorcer les travaux de reconstruction nationale. Une opération similaire devrait avoir lieu l’année prochaine dans un cadre et à une date à fixer.

 

Nduita Lepuazo

 

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L’ETAT CONGOLAIS S’EN VA-T-EN GUERRE CONTRE LE DOLLAR

Il est désormais interdit de faire la moindre allusion même à titre de référence à n’importe quelle devise étrangère pour toute transaction sur le territoire congolais. Cette formelle interdiction, déjà prescrite dans le décret-loi n° 177 du 8 janvier 1999 signée par le Chef de l’Etat a été de nouveau réaffirmée le 23 courant par le ministre de la justice, M. Jeannot Mwenze Kongolo qui tenait un point de presse ce même jour.

Pour le ministre de la justice, les prescrits de cette disposition s’étendent jusqu’à la fixation des prix des biens et services que le commun des congolais a tôt fait de " dollariser ". Enfreindre ces dispositions, prévient le ministre, entraînerait des sanctions sévères à l’endroit des recalcitrants surtout que ceux-ci sont considérés en pareille circonstances comme de véritables criminels économiques qui seront sanctionnés comme tels.

Seront également assimilés à cette catégorie de récalcitrants, tous ceux qui se livrent aux opérations de change en dehors des circuits autorisés. Entendez les banques ainsi que les maisons de change agréées par la Banque Nationale.

D’orès et déjà 28 cambistes qui procédaient aux opérations de change dans les débits de boissons dans la Commune de Kintambo sont aux arrêts depuis le 12 janvier dernier. Entendus une première fois à la Cour d’Ordre Militaire, ils devaient à nouveau être entendus dans les tout prochains jours dans cette même cour. De l’avis des observateurs, leur peine ne devrait pas être en déça de 10 ans de servitude pénale car considéré comme un crime économique.

Sur le marché de change qui ne connaît plus sa surchauffe habituelle, le dollar se négocie au taux officiel à 2,50 FC et un peu plus sous les manteaux, c’est-à-dire chez quelques cambistes bannis, mais qui refusent de mourir soit 3 Fc ou encore 3,20 FC selon qu’on l’échange au centre vile ou à la cité et selon les affinités qui lient le cambiste au potentiel client.

En revanche, sur l’autre marché, les prix des produits de première nécessité tardent encore à baisser. Simple spéculation ou prudence ? Dans tous les cas, les commerçants interrogés déclarent détenir encore de vieux stocks achetés à l’époque où le dollar était encore au mieux de sa forme par rapport à la monnaie locale. Pour d’autres commerçants, par contre, la conversion des prix du dollar américain au franc congolais ne se conforme pas au taux officiel dans certains magasins. Conséquence : hier comme aujourd’hui, les coûts des produits qui y sont en vente demeurent élevés. Pourvu que cela ne dure pas !

 

 

NDUITA LEPUAZO

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L’ECC/4è-CEFMC A L’HEURE DE LA RESTRUCTURATION

 

 

L’ECC/Communauté Evangélique des Frères Mennonites au Congo (CEFMC) a tenu du 22 au 30 novembre 1998 son assemblée générale à Kikwit dans la province de Bandundu,siège de la Communauté. De ces assises, il ressort la restructuration des organes avec la suppression des instances régionales qui n’ont pas toujours réussi à faciliter les rapports entre le sommet et la base. Entendez la haute hiérarchie de l’Eglise et les fidèles. Ainsi, le district regroupant des paroisses existantes sur une aire géographique déterminée. Il faudrait cependant noter que ne peut être considérée comme une paroisse qu’un regroupement de plus de 500 membres.

Outre cette restructuration, l’Assemblée Générale de l’ECC/4e CEFMC a procédé à l’élection du Rév. Ndunda en remplacement du Rév. Masolo à la présidence communautaire. Agé d’une quarantaine d’année et licencié en théologie, le Rév. Ndunda a œuvré pendant longtemps au sein de la Communauté à Kayemba vers la frontière. Il aura à diriger l’ECC/CEFMC avec le vice-président, le Rév. Mukashemu qui est professeur à l’Institut biblique et travaillait à Kajiji ainsi qu’avec le Rév. Sini Ngindu comme secrétaire financier.

Par ailleurs, les participants à cette assemblée ont prôné la prise en charge de la Communauté par les autochtones car les subsides extérieures se font de plus en plus rares. Ils ont analysé les voies et moyens d’éviter la léthargie de la Communauté sous la supervision du département de santé et du développement communautaire. Pour s’imprégner davantage de cette nouvelle vision des choses, il est prévu en mi-février à Kikwit, dans la province du Bandundu, un séminaire sur le leadership.

 

DIP

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L’ALTERNANCE EN DOUCEUR AU SEUIL DU TROISIEME MILLENAIRE

1998 – Une année dure, avec un grand changement au sein de l’Eglise du Christ au Congo. En effet, l’événement qui a marqué cette avant-dernière année de la décennie était la tenue de la XIIe session du Synode National de l’ECC à Kinshasa en dépit d’innombrables problèmes que connaît l’Eglise en particulier et le pays en général.

Contrairement aux années précédentes, les Communautés membres de l’ECC ont bravé la situation difficile que connaît le pays en prenant à leurs charges les frais relatifs aux voyages et au séjour des délégués au Synode, cela dans le souci de baliser l’avenir du protestantisme au Congo. Ce synode très attendu et très nécessaire a eu lieu. Deux jours après l’ouverture des travaux, le pays venait d’être victime de la guerre. A Kinshasa, les balles sifflaient déjà, de l’autre côté du fleuve à Brazzaville. Au Lycée Dr. Shaumba, les protestants ont manifesté la foi en l’avenir en poursuivant malgré tout les travaux. Plus de 300 délégués venus de tous les coins de la République du Congo ont fait le diagnostic de l’Eglise Protestante du Congo.

La tenue de la XIIe session du Synode National a marqué à l’Eglise un tournant décisif car, au cours des travaux, les délégués ont mis en application les résolutions des synodes antérieurs. Parmi lesquelles l’on peut noter la mise en retraite du premier président de l’ECC en la personne de l’Evêque Jean Bokeleale Itofo.

Ce synode a été le dernier du 2ème millénaire finissant et les résolutions qui ont été adoptées vont marquer l’Eglise au courant du 3e millénaire qui commence bientôt. L’on citera également l’élection du Président National en la personne du Rév. Dr. Marini Bodho, du Vice-Président, le Rév. Mpereboye Mpere et du Représenant Légal 2e Suppléant, le Rév. Ilunga Mutaka Songabandi.

Un fait à signaler dans cette XIIe session, c’est la place de la femme qui a été affirmée, la femme qui va participer d’une manière significative dans la direction des affaires de l’Eglise et au cour desdites assises. Deux d’entre elles ont été élues au bureau, il y avait la Rde Rose Biasima Lala comme 2e vice-modératrice et Mme Ayaki comme rapporteur général adjoint.

Au cours de ces travaux, il a également été adopté la résolution de mettre un accent particulier sur l’engagement du développement de laïcs de l’Eglise Protestante est pris en compte comme un des éléments fondamentaux de la participation de l’Eglise à la reconstruction nationale.

Avec ce changement à la tête de l’Eglise Protestante du Congo, l’avenir se voit rose car la conjugaison l’expérience des vieux et du dynamisme de la jeunesse est une très bonne chose pour l’Eglise qui avait besoin d’un souffle spirituel nouveau. Il est à noter qu’elles constituent des nouvelles orientations politiques générales à l’instar de l’unité de l’Eglise. En effet, l’Eglise s’est résolue à consolider cette unité àcquise à travers des réalisations sur le plan économique, social, et spirituel.

Cette consolidation de l’acquis et plusieurs innovations sont nécessaires pour que l’Eglise ne soit pas en retard au 3e millénaire.

 

Neneh Nzayika Mfutu

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Département d’Evangélisation et Vie de l’Eglise

 

TENUE PROCHAINE DU 4e CONGRES NATIONAL D’EVANGELISATION

 

Le Département d’Evangélisation et Vie de l’Eglise de l’ECC (Eglise du Christ au Congo) organise du 1er au 6 avril prochain à la Cathédrale du Centenaire Protestant son quatrième Congrès National d’Evangélisation.

Placé sous le thème " 2000 ans après la resurrection du Christ ", ce Congrès sera essentiellement marqué par deux grands temps. Le premier, pour le moins scientifique et reservé aux serviteurs de Dieu sera fait d’enseignements suivi des travaux en atéliers. A cet effet, près de 12 sous-thèmes qui seront développés par divers orateurs sont retenus. On citera entre autres sous-thèmes " Jésus Christ, centre des nations " ou encore Jésus-Christ, centre de l’Eglise… "

Le second moment sera consacré à l’organisation d’une campagne d’évangélisation du 1er au 3 avril dans les après-midi au stade des martyrs. Campagne essentiellement animée par les évangélistes chinois de " Jesus Christ ministries INC ", basé au Singapore.

A en croire Rév. Dr. Mengi Kilandamoko, Directeur du Département d’Evangélisation et Vie de l’Eglise, les évangélistes chinois dont quelques-uns ont séjourné à Kinshasa du 1è au 20 janvier dernier, reviendront peu avant le début du Congrès avec une délégation de 130 personnes. Parmi celles-ci, on comptera notamment des intercesseurs, des technciens…

Sont également attendus à ce grand rendez-vous près de 118 évangélistes communautaires et provinciaux, tous les pasteurs des communautés membres de l’Eglise du Christ au Congo, les délégués de l’Eglise Kimbanguiste, catholique et orthodoxe sans oublier les pasteurs de quelques ministères que les organisateurs auront choisis.

En organisant ce quatrième Congrès, le Département d’Evangélisation et Vie de l’Eglise entend redynamiser l’évangélisation en République Démocratique du Congo (RDC) en ce temps de grave crise.

 

NDUITA LEPUAZO

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Les érosions n’en finissent pas de causer des ravages à Djelo Binza

plus de 200 maisons et une école déjà englouties

Les deux dernières pluies qui se sont abattues sur la ville de Kinshasa ont provoqué des érosions à l’origine des effondrements de plus de 200 maisons et de toute une école au quartier Djelo Binza dans la commune de Ngaliema.

Un tour sur le lieu du sinistre suffit pour mesurer l’ampleur du désastre. Le temple kimbanguiste de Djelo Binza est devenu depuis deux jours un lieu de pèlerinage où affluent badauds et curieux qui n’ont pas pu sortir de leurs maisons sous les pluies qui ont causé des érosions à la base du désastre actuel. En fait, ce n’est pas tant le temple qui a été la cible du ravage des érosions-même si sa proximité avec le site endommagé le condamne à un sort similaire si rien n’est fait pour enrayer le mal-mais la plupart des bâtiments situés à ses abords qui ont tous été détruits.

De l’institut technique social de Binza et de l’école primaire qui jouxtaient le temple il ne reste plus qu’un amas de pierres des fissurés et un vieux tableau noir qui rappelle tant soit peu que le bâtiment servait autrefois de salles de cours à un millier d’élèves. Non loin de là, l’on découvre un autre amas de briques jonchant la terre ferme aux fissures révélatrices de l’imminence d’un autre éboulement. Le doute n’est pas permis ici quand déjà derrière les décombres des écoles primaires et secondaires effondrées de même que le restaurant de l’école et le bureau du pasteur responsable de l’église locale s’ouvre un trou béant d’une hauteur estimée à près de 25 m.

Face à ce drame qui prend de plus en plus des proportions inquiétantes, les habitants du quartier se résignent à une sorte de fatalisme. Chacun cherche à parer au plus pressé comme il le peut soit en pensant à un proche chez qui trouver refuge soit en se jetant à corps perdu dans la rue avec toutes les conséquences qu'il peut imaginer.

 

L’OVD sur la sellette

 

Cette atmosphère empreinte de fatalisme n’ébranle pas pour autant le moral de M. Zéphyrin Kakema, ingénieur agronome lui aussi menacé par l’érosion dont les dégâts ont déjà touché les maisons de certains de ses voisins qu’il héberge depuis dans sa maison. Vice-président d’une association dénommée comité initiative quartier Djelo Binza, il se bat pour faire entendre la voix des sinistrés de son quartier, visiblement abandonnés à leur triste sort. A l’en croire, le drame actuel aurait pu être évité si les autorités du pays avaient pris à cœur les doléances des habitants de ce quartier. Dès 1997, les spectres des érosions sont vite apparus. Des voix se sont alors élevées pour réclamer la réhabilitation du canal de Djelo Binza menacé par l’afflux des eaux usées en provenance des collecteurs de Binza IPN et de Binza Pigeon. Il était donc indispensable d’ériger des voies de canalisation d’eau qui constitueraient des champs de rechute de ces eaux usées pour désengorger ce qui était la seule voie d’écoulement de ce eaux. Rien ne sera fait jusqu’au jour où arrive l’irréparable.

Pourtant, des études de faisabilité ont bel et bien été faites de même que des devis. On rappelle par exemple le devis de l’entreprise Betec. Selon ce devis, un peu plus de 2 millions FC étaient nécessaires à la réalisation de cet ouvrage. Sur le montant exigé, le gouvernement n’avait débloqué que 150.000 FC que la société n’a même pas encore touché en raison des tracasseries des opérations bancaires. Dans le même registre, un autre devis établi par l’OVD pour un ouvrage similaire estime le coût à près de 388.000 US. Le gouvernement a décaissé 50.000 US et les travaux n’ont jamais connu un début d’exécution.

Non plus de début d’exécution pour un autre site toujours dans le quartier Djelo Binza, mais à quelques mètres du temple kimbanguiste. Pour ce site, le devis établi par l’OVD estimait à 1000 $ le coût de l’ouvrage, montant du reste débloqué. Un mois plus tard, l’érosion tant redouté faisait ses ravages au grand désarroi des habitants du quartier dont déjà plus de 200 maisons se sont effondrées à la suite des pluies diluviennes de ces derniers jours. Désemparés, ils ne savent pas d’où leur viendra le secours. Mardi 12 janvier et mercredi 13 janvier, une équipe du service des urgences et des réfugiés de l’ECC (Eglise du Christ au Congo) a effectué une descente sur le lieu pour recenser tous les sinistrés et en évaluer les besoins en vue d’envisager une aide d’urgence.

En attendant, on ne se prend plus à rêver à Djelo Binza surtout quand il pleut. Tout le monde est aux aguets se demandant à qui le prochain tour.

 

NDUITA LEPUAZO

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L'ECC / 28 e CMUCC au secours de délégués du synode National retenus à Kinshasa.

 

L'Evêque ONEMA FAMA, représentant légal de la communauté méthodiste a présenté ses félicitations à la nouvelle équipe dirigeante de l'Eglise du Christ au Congo au cours d'un culte organisé le 10 Janvier dernier. Absent du pays pendant la tenue de la XIIe session de cet organe suprême de l'église , l'Evêque Anoma Fama s'est dit très heureux du changement intervenu à la tête de l'église protestante au Congo ainsi que des résolution prises au cours de ces assises .

 

Il a cependant dénoncé l'agression dont notre pays est victime depuis le mois d'Août dernier en stigmatisant les pertes en vies humaines , la déportations de nos frères dans les territoires occupés.

 

En présence du ministres aux droits humains , M. She Okitundu et celui de l'environnement M. Edi Angulu, le représentant légal de la CMUCC a fait un don de plusieurs sacs de riz, de carton de poulets et chinchard aus délégués du synode National retenus à Kinshasa à cause de la guerre d'agression qui sévit dans l'Est du territoire Congolais

COMMUNIQUE DE PRESSE

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU COE SE REND EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO: COMMENT LES EGLISES PEUVENT-ELLES CONTRIBUER À LA SOLUTION DU CONFLIT?

Pour la première fois dans l'histoire des Eglises africaines, un secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglises (COE), accompagné de responsables de la Conférence des Eglises de toute l'Afrique (CETA), rend visite à un pays africain et à ses Eglises. Konrad Raiser, secrétaire général du COE, se rendra en République Démocratique du Congo du 4 au 11 juillet, en compagnie du secrétaire général de la CETA, le chanoine Clement Janda, et du président de celle-ci, Kwesi Dickson. Au programme figurent notamment des rencontres avec des représentantes et représentants des Eglises membres du COE et d'Eglises faisant partie de l'organisation oecuménique faîtière, l'Eglise du Christ au Congo (qui n’est pas membre du COE ainsi que de l'Eglise catholique romaine et des Eglises indépendantes. Comme le déclare le pasteur Raiser, cette visite est destinée en premier lieu à renouveler les contacts entre le COE et les Eglises congolaises. Il s'agira notamment, lors des entretiens avec le Comité de coordination des Eglises membres du COE, de savoir "quelle forme celles-ci envisagent de donner à leurs relations avec le COE". Le secrétaire général du Conseil oecuménique espère retirer de ses rencontres avec des représentants d'Eglises de la partie orientale du pays des informations sur la situation dans la région frontalière avec le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda, où sévit la guerre. "En outre, il s'agit de déterminer sous quelle forme le COE pourrait contribuer à la solution des conflits dans l'est du pays." Le pasteur Raiser estime que toute initiative de ce genre devra être étroitement coordonnée avec l'Eglise catholique romaine. Par ailleurs, la délégation espère se faire une meilleure idée de l'évolution générale de toute la région des Grands Lacs. Il s'agit notamment d'élucider le rôle de pays comme le Congo-Brazzaville, le Mozambique, l'Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe et l'Angola. "La manière dont la région va poursuivre son développement dépendra dans une large mesure de la façon dont les relations de pouvoir à l'intérieur des pays et entre eux vont se stabiliser", déclare le secrétaire général du COE. Comme l'a affirmé la Huitième Assemblée du COE à Harare, la priorité va à la reconstruction de structures africaines viables dans la société, l'économie et la politique. La délégation va rencontrer aussi le chef de l'Etat, Mze Laurent-Désiré Kabila. Le programme provisoire prévoit également des entretiens avec plusieurs personnalités politiques du pays. Le voyage conduira aussi les participants à Nkamba, lieu de naissance de Papa Simon Kimbangu. Le Secrétaire Général du COE aura aussi des entretiens avec les professeurs et étudiants des facultés de théologie protestante et kimbanguiste. En outre, la délégation assistera à l'Installation (Entrée en fonctions) solennelle du président national de l'Eglise du Christ au Congo, Mgr Marini. Le secrétaire général du COE sera accompagné d'une des membres du collège présidentiel du COE Agnes Abuom, du Kenya, d'Evelyn Appiah, de l'Equipe "éducation et formation oecuménique" et de Hubert van Beek, de l'Equipe "relations avec les Eglises et la communauté oecuménique", tous deux membres du personnel du COE. Quant à la délégation de la CETA, elle comprend, outre le chanoine Clement Janda et Kwesi Dickson, Mme Karimi Kinoti, responsable de la Fellowship of Churches and Councils of Churches in the Great Lakes Region and the Horn of Africa (Communauté des Eglises et conseils d'Eglises de la région des Grands Lacs et de la Corne de l'Afrique), nouvellement créée, et Ngoy Mulunda, spécialiste de la CETA pour les questions internationales. A l'heure actuelle, dix Eglises de la République démocratique du Congo sont membres du COE: Eglise du Christ au Congo/15 - Communauté baptiste du Congo Ouest Eglise du Christ au Congo/10 - Communauté des disciples du Christ Eglise du Christ au Congo/27 - Communauté mennonite au Congo Eglise du Christ au Congo/31 - Communauté presbytérienne Eglise du Christ au Congo/32 - Communauté presbytérienne de Kinshasa Eglise du Christ au Congo/23 - Communauté Evangélique au Congo Eglise du Christ au Congo/11 - Communauté Anglicane Eglise du Christ au Congo/28 - Communauté Méthodiste Unie au Congo Central Eglise du Christ au Congo/29 - Communauté Méthodiste Unie au Sud-Congo Eglise du Christ au Congo/54 - Communauté Méthodiste Unie au Nord-Katanga Eglise du Christ - Lumière du Saint-Esprit Eglise Luthérienne à l’Est du Congo Eglise de Jésus-Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu Le Conseil oecuménique des Eglises (COE) est une communauté de 336 Eglises. Elles sont réparties dans plus de 100 pays sur tous les continents et représentent pratiquement toutes les traditions chrétiennes. L'Eglise catholique romaine n'est pas membre mais elle collabore activement avec le COE. La plus haute instance dirigeante du COE est l'Assemblée, qui se réunit environ tous les 7 ans. Le COE a été formé officiellement en 1948 à Amsterdam, aux Pays-Bas. Le secrétaire général Konrad Raiser, de l'Eglise évangélique d'Allemagne, est à la tête du personnel de l'organisation. Qui est Konrad Raiser - Secrétaire général du COE ? Le pasteur Konrad Raiser naît le 25 janvier 1938 à Magdebourg en Allemagne. Il passe son enfance à Schwerin, à Göttingen et à Bonn-Bad Godesberg. Après avoir achevé ses études secondaires à Tübingen en 1957, il travaille pendant six mois dans une aciérie à Dortmund, dans le cadre d’un programme organisé par son Eglise, l’Eglise évangélique d’Allemagne (EKD). Son père, qui est un professeur de droit réputé, a été pendant quelques années président du synode national de l’EKD. Konrad Raiser commence ses études de théologie protestante à Tübingen en 1957. Il les poursuit à l’école de théologie de Bethel, puis dans les universités de Heidelberg et de Zurich. Il achève sa formation théologique universitaire à Tübingen en février 1963, est consacré pasteur en mai 1964 et termine sa formation pastorale en 1965. D'avril 1963 à août 1965, Konrad Raiser est pasteur suffragant de l'Eglise évangélique du Wurtemberg. Au cours de cette période, il travaille également pendant quelque temps à Berlin comme aumônier en milieu industriel, engagé dans l’action sociale. En 1965-1966, il se rend à l’Université de Harvard, aux Etats-Unis, pour y étudier la sociologie et la psychologie sociale. De retour en Allemagne, il travaille comme assistant en théologie pratique à la Faculté de théologie protestante de Tübingen de 1967 à 1969. Il y obtient un doctorat en 1970. Le sujet de sa thèse porte sur la théorie de l'interaction de G. H. Mead et sa signification pour l'anthropologie théologique. En mars 1967, il épouse Elisabeth von Weizsäcker. Ils ont quatre enfants: Martin né en 1967, Ulrich né en 1970, Simon né en 1974 et Christoph né en 1978. En 1969, Konrad Raiser se joint à l’équipe de collaborateurs du Conseil oecuménique des Eglises (COE), à Genève, où il occupe le poste de secrétaire aux études de la Commission de Foi et constitution. En 1973, il est nommé secrétaire général adjoint du COE, fonction à laquelle s'ajoute, à partir de 1979, celle de président de l'Unité "justice et service". Durant cette période, il participe à de nombreuses réunions et conférences oecuméniques ainsi qu'à de nombreuses visites auprès des Eglises. En tant que membre du personnel du COE, il a fait partie de l'équipe responsable des programmes des Assemblées de Nairobi (1975) et de Vancouver (1983). Il rentre en Allemagne en 1983 pour enseigner la théologie systématique et les sciences oecuméniques à la Faculté de théologie protestante de l'Université de la Ruhr à Bochum. Il assume parallèlement les fonctions de directeur de l'Institut oecuménique de la Faculté. Entre 1983 et 1993, il assume diverses responsabilités à l'université, dans l'Eglise et auprès de comités oecuméniques: notamment, il est membre de la commission du Kirchentag protestant allemand et président du comité de rédaction de la revue trimestrielle Ökumenische Rundschau. En outre, Il est conseiller et membre des comités de rédaction du Rassemblement oecuménique européen de Bâle en Suisse (1989) et du Rassemblement mondial sur la justice, la paix et la sauvegarde de la création de Séoul en Corée (1990). Enfin, il est délégué de son Eglises auprès de la Septième Assemblée du COE à Canberra, en 1991. En août 1992, Konrad Raiser est élu secrétaire général du COE par le Comité central cette organisation pour une période de cinq ans. Il prend ses fonctions en janvier 1993 et, en septembre 1996, il est réélu pour un second mandat de cinq ans, jusqu’à la fin de l’année 2002. Konrad Raiser a deux doctorats honoris causa, l’un de l’Académie théologique de Budapest (1992) et l’autre de l’Université Genève (1996). Il est l’auteur de quatre ouvrages dont le plus récent, To Be the Church - Challenges and Hopes for a New Millenium, a été publié par le COE en 1997. Les trois premiers s’intitulent Identität und Sozialität, paru en 1971, Ökumene im Übergang, paru en 1989 (publié en anglais sous le titre: Ecumenism in Transition, 1991), et Wir stehen noch am Anfang - Ökumene in einer veränderten Welt, paru en 1994. Depuis 1970, il a écrit un grand nombre d’articles et d’essais sur des sujets théologiques et oecuméniques. Il a été membre du Comité de rédaction du Dictionary of the Ecumenical Movement (WCC Publications, 1991), pour lequel il a rédigé quatre articles. En sa qualité de secrétaire général, il est rédacteur en chef de The Ecumenical Review.

LE PRESIDENT NATIONAL DE L’ECC ENTRE EN FONCTION SOLENNELLEMENT CE SAMEDI 10 JUILLET 1999

L’Eglise du Christ au Congo (ECC) organise ce samedi 10 juillet 1999 à 8 heures à la Cathédrale du Centenaire Protestant un culte d’actions de grâce à l’occasion de l’installation solennelle de son Président National, Mgr Marini Bodho. Elu Président National de l’ECC à l’issue de la XIIe session ordinaire du Synode National (organe suprême de l’ECC) tenue à Kinshasa du 6 au 16 août 1999, Mgr Marini sera installé par le Comité Exécutif National au lieu et place du Synode National. Le Nouveau Président National de l’ECC saisira de cette occasion pour présenter au public ses deux suppléants: Rév. Mpereboye Mpere et Rév. Ilunga Mutaka élus respectivement Vice-Président et Représentant légal deuxième suppléant. Cette cérémonie que l’Eglise du Christ au Congo veut grandiose connaîtra la participation des délégations du COE (Conseil Oecuménique des Eglises) de Genève, de la CETA (Conférence des Eglises de Toute l'Afrique) de Naïrobi, de la MEU (Eglises Unies en Mission) de Wuppertal ainsi que de nombreux amis venant de différents pays et Eglises soeurs. Toute l’Eglise du Christ au Congo sera représentée même les provinces occupées seront représentées.

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